"Au-delà de l'esthétique, le plus important c'est le message"
Storyteller, Storymaker, Consultant et Formateur pour ONG, Association et Entreprise, actuellement basé à Antananarivo, Madagascar.
Photographe Freelance depuis 2010, il monte son entreprise RDMG COMPANY en 2018. Il devient Formateur en Photographie à l'Institut Malgache de Formation en Photographie (IMFP) la même année. En 2020, il rejoint l'Union des Photographes Professionnel de Madagascar (UPPM) en tant que membre de bureau. Il est décoré Chevalier de l'Ordre National des Arts, des Lettres et de la Culture en 2025.
Issus d'un cursus DTS Marketing, Communication et Journaliste, ainsi qu'en Master de Sciences Politiques, mention Humanitaire et Développement, à l'IEP Madagascar, appuis sa démarche artistique et son approche humaniste.
Également Consultant Senior en Communication de projet, spécialisé en approche Genre et Développement, en Communication pour le Changement de Comportement (C4C) et Mobilisation Communautaire. Maîtrise les méthodologies de collecte et d'analyse de données quantitatives ou qualitatives.
Occupe également le poste de Directeur Communication et Documentation au sein de l'ONG Women Lead Movement Madagascar, depuis 2020, dont il est membre fondateur.
Il découvre la photographie par hasard en 2009 durant ses années universitaires, lorsqu'il s'achète son premier appareil photo compact grand public, un Fuji Finepix AV100, pour documenter sa vie à l'étranger afin de rassurer ses parents. Petit à petit, il arrive vite au bout des limites de ce petit appareil, mais n'ayant pas le budget pour passer au reflex, il continue avec un autre compact cette fois-ci avec plus d'options experts, puis vers un bridge le Fujifilm Finepix HS10. Avec lequel il commence à faire ses premieres photos rémunérés pour des showcases et événements organisés par des associations culturel sur Lyon en France. C'est durant cette période qu'il côtoya des photographes professionnels qui l'ont toujours soutenu et partager sa passion malgré la grande différence d'expérience et de matériel. Il s'épanoui dans une communauté toujours bienveillance.
Au décès de son père, il décide de revenir à Madagascar et de changer de filière en 2012, pour entamer un cursus en Sciences Politiques à l'IEP Madagascar. Il ramène avec lui un reflex grand public de la marque Pentax de la gamme Kr avec un 18-55mm et un 50mm f1.8, avec lequel il commence à faire de la photographie de mariage et de portrait en tant que freelance. Petit à petit, grace aux prestations qu'il enchaine, il se perfectionne et apprend à travers ses mésaventure l'entrepreneuriat.
Avec ce retour au pays couplé à son nouveau cursus universitaire, c'est comme s'il redécouvrait Madagascar, avec à la fois l'œil d'un photographe et celui d'un sociologue. Il commence alors à s'initier à la street photographie, ce qui lui permet de combiner ses acquis académiques et sa passion pour la photographie. Son parcours surtout tourné vers l'humanitaire et le développement, fait naître chez lui une âme de documentariste et d'activiste pour raconter la vie des citoyens malgaches, surtout ceux dans les milieux vulnérables et précaires, en mettant surtout en avant leur résilience.
En, 2016, il participe au Marathon Photo organisé par le collectif photo OXYGENIOUZ AFRIKA, où il rencontre d'autres photographes qui partagent sa passion pour la street photographie, le reportage et la photographie documentaire.
En 2017, il est pour la première fois lauréat du concours régional REGARDS CROISES DE L'OCEAN INDIEN, dans la catégorie amateur pour la thématique "Vestige du passé" avec un cliché du Tunnel Kayla aussi connu sous le nom du Tunnel d'Ambohijatovo.
En 2018, durant un voyage en chine au lieu de revenir avec un reflex pleins format, il décide d'acheter un compact expert, le Fujifilm Finepixe X100 première génération avec lequel il est a nouveau lauréat du concours REAGARDS CROISES DE L'OCEAN INDIEN, cette fois dans la catégorie professionnelle sur la thématique du vivre ensemble avec son reportage sur les Déplacés de la Grande Case du Gymnase d'Ankorondrano qui traite de la résilience des populations vulnérables face au cyclones ENAOW et en 2019sur la thématique La vie de la nuit avec un reportage sur le rassemblement des malgaches dans les rues pour exprimer leur joie des victoires du Baréas durant la CAN 2019.
La même année, il devient formateur au sein de l'Institut Malgache de Formation en Photographie (IMFP), ce qui lui permet d'échanger et de partager son expérience ainsi que sa philosophie de la photographie documentaire humanitaire. Il lui permet aussi d'éduquer les neophytes sur les valeurs de la photographie mais également le métier de photographe.
En 2020, il rejoint l'Union des Photographes Professionnels de Madagascar (UPPM) et occupe une place dans le bureau afin de contribuer à la promotion de la photographie professionnelle, un métier souvent peu valoriser dans la société malgache.
Il oeuvre surtout pour des plaidoyer afin d'améliorer le contexte du métier de photographe à Madagascar.
Il est décoré Chevalier de l'Ordre National des Arts, des Lettres et de la Culture en 2025, pour avoir contribuer à la promotion de la culture malgache et du service fait en tant que photographe pour la nation.
Sa grande polyvalence lui permet d'intervenir avec la même efficience, tant dans cabinet pour des analyses documentaires aussi bien que sur le terrain, au contact des populations, y compris dans les contextes et zones les plus difficiles d'accès.
Son approche repose sur deux atouts majeurs : une écoute active et une empathie sincère, qu'il met au service d'une narration authentique, visant à valoriser la singularité de chaque histoire et de chaque message.